Jeudi 30 juin 2011 à 1:09

Aujourd'hui (c'est-à-dire hier), j'ai emmené deux amies dans un super restau chinois que m'avait fait découvrir une pote (ou ex-pote, je sais pas... enfin c'est compliqué et on va essayer de ne pas digresser). Un vrai de vrai restau chinois, où ils font les pâtes comme on en mangeait là-bas ! Je vous filerai l'adresse quand on me paiera pour faire de la pub. Ces saveurs nostalgiques nous ont évoqué d'autres aspects mémorables de la vie là-bas : les boissons fraiches à base de thé avec des boules noires au fond, les canaux de Suzhou et... les effluves acres des poubelles dans les rues, ou les déchets s'amoncelaient longtemps avant que quelqu'un ne prenne bien malgré lui la fatidique décision de faire quelque chose. Et comme la Luciole le soulignait très justement, cette « odeur de Chine », ainsi que la désagréable sensation de transpirer inutilement dans l'air brulant et humide (cuisson vapeur, donc), nous les avons re-vécues façon revival ces derniers jours avec la vague de chaleur sur Paris. Elle fut brève, certes, mais on l'a bien sentie passer !
Je dis façon revival parce que, c'est bien connu, un revival a toujours une petite note aigre. Un peu comme un vin qui aurait eu l'air plutôt bon sur le coup, mais qui en fait n'était pas si bon que ça et quand on le ressort il est tout bonnement dégueulasse. Bien sur, là, je ne pense pas exactement aux odeurs de poubelles qui ont chauffé au soleil. Non. Je pense plutôt à cela :

 

 

http://miss-jeckyll.cowblog.fr/images/201106/joedassinaffiche-copie-1.jpg

 

La version parisienne de Godzilla/King Kong. C'est vieux. C'est kitsch. C'est Joe Dassin. Du pur revival powered. La coiffure has been, la tenue pantalon-moulant-blanc-et-chemise-blanche, la pose je-me-la-joue-crooner, et la guitare gratte dans une main qui ne sert à rien puisque l'autre main est occupée à tenir le micro.

Bien sur, malgré son look si... particulier, Joe Dassin est 10 000 fois moins ringard que ces gars qui abordent les nanas de façon complètement abrupte et gratuite. Tout à l'heure encore, alors que mes 2 amies et moi marchions dans la rue, nous avons eu droit à un remarquable « Excusez-moi mesdemoiselles... Vous êtes 3, on est 3... … … J'tenais juste à vous le signaler! ». Remarquable, oui, et passé à 2 doigts de ne pas être remarqué du tout ! Pas comme mon livreur de « burgers vitesse » l'autre jour, dont la technique d'approche m'a traumatisée à vie. C'est-à-dire que, après m'avoir donné ma commande déjà réglée et avoir glissé une remarque sur la cruauté de mes escalers (eh oui, 5 étages ça use les souliers, mais ça fait aussi de beaux fessiers !), il me dit « Alors, on se dit quoi? ». Comme ça, de but en blanc, ça laisse perplexe. Ça donne aussi des réparties douteuses (en tout cas visiblement empreintes de doutes), mais néanmoins terriblement efficaces. Par exemple : « Euuuuuuh... Au revoir ? ». Le problème, c'est que la plupart des parisiennes ont eu suffisamment souvent affaire à ce genre de situation pour ne même plus entendre lesdits importuns. C'est triste. Comme la fois où, avec 2 autres de mes amies, nous attendions l'homme de l'une d'elles dans la rue, et qu'un type arrive et nous demande de lui indiquer « le chemin vers son ptit cœur ». Sur le coup, j'avoue, j'ai buggé. « Vers où ?!! » - « Vers son ptit cœur. » - « Ahhh !... Y'en a pas. ». Jamais cet homme n'appréciera le fait que je lui ai évité la confrontation avec le propriétaire ptit cœur en question. Ingrat.
 

Sans transition aucune, je vous donne la preuve en images que les goélands sont de la saloperie à plumes ! Je vous aurai prévenus ! Aujourd'hui ils vous volent votre sandwich, tout à l'heure votre camera, et demain... votre iPhone7 ?

 

 

Ecrit par Miss-Jeckyll

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